Nelya Jones La folie est mon amie !
Messages : 78 Date d'inscription : 14/12/2010
| Sujet: La folie est mon amie | Nelya Jones 14.12.10 18:27 | |
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© Delphie |
• Nelya Jones • 19 ans • 13 Novembre au Texas • Américaine • Hétéro • Célibataire • Comtabilité • We Are All Fashion Victim • Amanda Bynes
| Histoire :: Nelya est née il y a dix neuf ans au Texas. Elle a grandi dans un haras qui appartenait à ses parents. Les chevaux devinrent sa passion. Chaque jour, elle passait au moins trois heures à s’occuper d’eux. Bientôt, elle vint à en avoir un à elle. Mais cela ne faisait pas qu’elle aimait moins les autres. Nelya devint une vraie fille de ferme et passait la plupart de son temps en compagnie de son père à s’occuper du terrain. Beaucoup la voyait parfois comme un garçon manqué, caché dans des vêtements de fille. Oui, car Nelya s’habillait de façon féminine et se battait comme un garçon lorsqu’il fallait. Elle avait déjà cassé le nez à un garçon de son collège car celui-ci l’embêtait. Les années passèrent doucement. Nelya savourait chaque instant de sa vie au maximum et n’avait pas l’impression de louper quoi que ce soit. Contrairement à la plupart de ses amies, elle ne sortait pas tous les week-ends et ne faisait pas des folies dans les magasins.
Lorsqu’il fallut s’inscrire à l’Université, Nelya choisit celle de Californie car c’était elle qui offrait le meilleur cursus et son taux de réussite était excellent. N’étant pas fille de riche, elle travailla pendant plus de cinq mois afin de réunir les fonds nécessaires afin de s’acheter un appartement et d’entrer dans l’école. Ses parents l’aidèrent au mieux et lorsqu’elle réussit à avoir tout ce qu’il lui fallait, elle se promit de réussir afin qu’aucune déception ne puisse lui faire tomber le moral. En Californie, Nelya passe difficilement pour une fille de ferme. Elle s’est plutôt bien adaptée au style des adolescents du coin. Bon, la folie dépensière n’est toujours pas là, mais elle n’a pas hésité à acheter des lunettes Prada etc… Cependant, comme n’importe qui d’indépendant, la jeune femme travaille le soir afin de pouvoir financer seule ses moyens.
Physique :: Nelya est une jeune femme souriante. Elle a toujours un sourire collé aux lèvres. Même lorsqu’il ne se passe rien en particulier. Ses yeux sont verts, parfois bleu lorsqu’une vive lumière les illuminent. Ses prunelles couleur émeraude brillent d’une lueur enfantine. En elle vit toujours une âme d’enfant qui restera présente à tout jamais. Sa peau est étonnamment clair pour une texane. Elle ne prend jamais une couleur dorée au soleil, mais plutôt une couleur pêche. C’est ainsi qu’elle est faite et on n’y peut rien. Ses cheveux ne sont pas extrêmement blonds. Ils sont… blonds-châtains très clair. Au soleil, ils blondissent à en devenir presque blancs. Cependant, il lui arrive qu’elle les teigne en châtains foncés. Cela dépend de ses humeurs. Physiologiquement, Nelya n’est pas très grande. Elle n’excède pas le mètre soixante cinq. Mais par chance, Dame Nature a été généreuse avec elle.
Caractère :: D’un naturel joyeux, Nelya est une jeune femme qui ne voit jamais le mal… ou presque car même si elle semble naïve, elle est loin de l’être. On ne la prend pas pour une cruche ouvertement. Nelya a un caractère bien à elle, que personne d’autre ne peut avoir. Un peu folle sur les bords, elle n’a pas peur du ridicule. Comme elle le dit si bien, le ridicule ne tue pas et il n’est pas près de tuer. Elle est un peu gauche sur les bords. Quand il y a un truc à se prendre, c’est elle qui se le prend. Elle a arrêté de compter le nombre de fois où elle a loupé des marches, dégringolée des escaliers sur les fesses, se prendre des poteaux pendant qu’elle discute ou qu’elle regarde ailleurs. Cependant, malgré son air calme, Nelya peut être un démon ambulant et faire vivre un enfer à celui qui l’aura mérité. Sa sentence est terrible ! La jeune femme déteste par-dessus toute forme de discrimination. Cela la met dans une colère noire.
« On veux tout savoir ! » • Des phobies ? Quelles sont les tiennes ? Euh... Pff... Bah moi j'ai peur des abeilles et des guepes !• Une ou des passions ? En as-tu ? Lire et écrire• Comment te vois-tu dans un avenir proche ? Chomeuse professionnelle !• Qu'est-ce que tu apprécies le plus à New York ? Les boutiques ! • Qu'est-ce que tu détestes le plus à New York ? La foule• Quelles ont été tes rêves les plus bizarres ? M'être rendue à l'école sans chaussure et sans pantalon XD.
© tuuute |
• Karen • 19 ans • Comment trouves-tu ce forum ? J'aiiiiiime! • Où as-tu découvert ce forum ? Par ma meilleure amie Kath ! • Connexion 7/7 • Code du Règlement. OKAY • Niveau de Rp.
- Spoiler:
Ce matin pas de réveil matin pour me tirer de mon sommeil. Le bonheur. J’adorais me réveiller par moi-même. Cela prouvait que j’avais assez dormi et que j’allais être en forme toute la journée non-stop. Les jours de cours, je n’avais jamais mon quota d’heures de sommeil et j’avais souvent les batteries à plat lorsqu’arrivait la dernière heure de sommeil. Ce qui n’était pas à mon avantage car au lieu d’écouter, je dormais. Enfin, façon de parler car dormir les yeux ouverts comme Gandalf n’était pas encore dans mes capacités. Mais qui sait, peut-être qu’un jour ça se fera.
Je sortis de mon lit avec le sourire. Comme chaque matin depuis des années, j’ouvris la fenêtre de ma chambre afin d’aérer un peu l’endroit. Je filais en direction de la salle de bain pour prendre une bonne douche. Je relevais négligemment mes cheveux blonds en bataille avec une pince. Comme toujours, des mèches de cheveux retombèrent devant mes yeux. Mes éternelles mèches rebelles ! Que ferais-je sans elles ? Elles étaient ce qui me caractérisait le plus. Anhya Mélanie Jones ne serait rien sans elles (ou presque parce que franchement, quand j’avais envie de bien me coiffer, et bien je ne pouvais pas à cause d’elles !). Enfin, là n’était pas la polémique. Quand je ressortis de la salle de bain, j’étais vêtue d’un jean troué au niveau du genou gauche, d’un pull bleu marine que j’avais recouvert d’un sweat-shirt noir. Aujourd’hui, j’allais me la jouer décontracter. Un nuage de vapeur chaude me suivit jusqu’à ce qu’elle entre en contact avec le froid qui ne cessait pas d’entrer dans ma chambre. Je fis mon lit un peu à la va vite. Je n’avais pas vraiment l’habitude de le faire parfaitement, tout lisse, impeccable… Non, ce n’était pas moi. Bon, quand il fallait le faire superbement, j’étais tout à fait capable de le faire. Mais le reste du temps, je le faisais au feeling. Comme ça, à l’arrache comme dirait mon frère. D’ailleurs, ça faisait un petit moment que je n’avais pas vu mon Lucas. Il devait sans aucun doute trainer dans l’école avec ses amis. Quand je fus prête à quitter ma chambre, je refermais la fenêtre. J’enfilais mes converses blanches avant de refermer la porte derrière moi.
Comme toujours, il y avait pas mal de gens dans la salle commune. Mais je ne croisais personne avec qui je m’entendais réellement. Certes, je connaissais à peut près tout le monde, mais ce n’était pas pour autant que j’étais amie avec tous. Bien que ça ne me dérangerait pas particulièrement. Je n’étais pas la fille à vouloir trois ou quatre amis et faire du monde entier son ennemi. Mon grand père disait que j’étais parfois trop peace & love. Ce qui n’était pas totalement faux, d’un côté. Mais tout le monde n’est pas beau, tout le monde n’est pas gentil ! C’était une chose que j’avais rapidement compris. J’avais espéré pouvoir passer cette journée avec Elena et Mégane ou l’une ou l’autre. Cependant, ni l’une ni l’autre n’était libre. La poisse totale ! Elles avaient une montagne de devoirs et étaient submergées. Elles n’avaient pas pris de l’avance dans la semaine. Et bien tant pis pour moi. J’allais bien trouver autre chose à faire.
Je déambulais comme à mon habitude sans trop savoir où aller. J’étais une spécialiste du déambulage. J’étais toujours là, à rêvasser, à regarder ailleurs et à rentrer dans quelque chose. Sauf que cette fois-ci, je ne me cognais contre rien ni personne. Quelle chance ! Pour une fois. Enfin, ne pas cracher trop en l’air, ça risquait de me retomber dessus en un rien de temps et après, j’aurais bien l’air maligne. Arrow s’amusait à m’appeler « la typique aérienne de Destinée ». Je le prenais bien. Il fallait toujours prendre bien ce genre de chose, sinon, c’était dispute assurée et une dispute avec mon meilleur ami était la dernière chose dont je souhaitais. Finalement, j’arrivais dans le hall. La première chose que je fis fut me rendre dans la Grande Salle où se déroulaient les repas. Le matin, je n’avais jamais particulièrement faim. Je franchis les portes et attrapais une pomme avant de ressortir aussi vite que j’étais rentrée. Le fruit que j’avais pris était bien rouge. Il me faisait penser à la pomme dans laquelle Blanche Neige avait croqué. Sauf que moi, j’allais croquer dedans et rien ne m’arriverait. J’allais continuer à marcher jusqu’à… jusqu’à je ne sais où puisque je n’avais pas de destination précise. Malheureusement pour moi, je ne croisais pas Lucas. Bon, et bien encore tant pis, je le verrais un autre jour. Je franchis les portes du château et me retrouvais à descendre les escaliers de pierre. Il y avait déjà pas mal d’élèves dehors et quasiment tous étaient entassés dans le parc. Comme d’habitude… Le parc était certes magnifique, mais il y avait tout de même d’autres endroits où se poser non ? Le lac, la grotte des glaces, le belvédère etc… Mais non, c’était le parc à 100% ! Des parc-addict les gens !
Je marchais tranquillement sur le sentier en direction du lac tout en mangeant ma pomme. Je ne croisais quasiment personne sur cette route là. Je profitais du silence bien que ce ne soit pas mon point fort. Moi qui aimais quand il y avait du bruit, j’accueillais volontiers cette paix. Lorsque j’arrivais au lac, je fus heureuse de constater qu’il n’y avait pas beaucoup de monde. J’allais pouvoir profiter au maximum de cette paix pour réfléchir un peu. A quoi ? Je me le demande aussi bien que vous. Mais tant pis. Il y avait toujours quelque chose à réfléchir. Loufoque ou non. Pour ma part, ce serait surement loufoque, me connaissant. Mais je pouvais parfois me montrer saine d’esprit et réfléchir sur des choses plutôt normales. Je trouvais un coin assez tranquille. Il n’y avait qu’une jeune fille de présente. Je me dirigeais donc vers le lac, à quelques mètres de cette personne, histoire de lui laisser un minimum d’espace vitale. Je n’aimais pas quand les gens se collaient trop à l’endroit où j’étais, donc j’en déduisais parfois facilement que c’était le même point de vue pour les autres. Ou presque.
Le lac était toujours aussi beau. J’adorais le regarder pendant des heures. Le nombre de fois où Mégane et moi avions dit tout un tas de bêtises ici… J’avais arrêté de compter. C’était notre lieu fétiche. Nous nous étions rencontrées ici. Je m’assis sur l’herbe et fixais les rayons du soleil qui brillaient sur la surface. Rien ne pouvait perturber tout ça jusqu’à ce que je vois l’eau bouger d’une façon plus qu’étrange. Ma bouche s’ouvrit automatiquement. J’étais stupéfaite de voir à quel point les mouvements que faisaient l’eau étaient gracieux. Mais que ce passait-il donc ? Je regardais un peu autour de moi jusqu’à ce que j’aperçoive cette fameuse jeune fille entrain de faire des mouvements. Je la regardais en alternance avec l’eau du lac. J’étais fascinée par la scène qui se déroulait sous mes yeux. Il fallait voir cela au moins une fois dans sa vie.
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