ANDREW & DESTINY - When love is hiding behind friendship.

Autant dire que j'attendais ce soir avec impatience. Toute la journée, je me suis demandée comment j'allais bien pouvoir m'habiller. Et pour cause! Je n'allais pas être seule et ma tenue était très importante. D'ordinaire, je ne prête pas vraiment attention à mon apparence. Mais lorsque je sais que je vais voir Andrew, je fais de mon mieux pour ne pas m'habiller n'importe comment. Et ce soir, nous devions aller en boîte de nuit, le disco night comme on l'appelle. J'étais stressée et complètement folle à l'idée de voir le jeune homme. Nous sommes amis, rien de plus, ou en tout cas pour le moment... Et je doute que ça change. Andrew est beaucoup trop bien pour moi. Enfin bref, on va remettre le débat psychologique à plus tard.

Une fois prête, j'ai pris ma voiture, ou plutôt celle de mon père, pour me rendre au disco night. Je m'imaginais en train d'avouer ce que je ressens à Andrew, mais bien sur, ça n'arrivait que dans mes rêves... Une fois à l'endroit souhaité, je suis descendue de la voiture bleue de mon père alors que le jeune homme était déjà là. Je n'étais pourtant pas en retard. J'ai souri en le voyant et j'espérais ne pas avoir l'air trop idiote dans ma robe dont j'avais l'impression qu'elle me serrait pas mal. J'ai fait comme si de rien n'était en m'avançant près de lui et en lui faisant la bise comme je le devais. Mon sourire ne me quitta pas lorsqu'il fallut que je dise : « Hello. Alors, comment ça va ? » Banal, mais nécessaire. C'est une entrée en matière dont personne ne pouvait se passer, généralement. J'avais peur qu'il m'annonce qu'il avait trouvé chaussure à son pied, chose qui me retourna l'estomac. Une boule s'y était formée au moment où je l'ai aperçu ce soir. C'était toujours le cas lorsque je le voyais. J'attendais, anxieuse, qu'il me réponde. Tout en espérant qu'il ne découvre pas mon « mal-être ».

Oh oui j'étais prête! Et plutôt deux fois qu'une! Enfin, on va dire ç comme ça... J'étais toujours stressée à l'idée que les filles n'admirent Andrew, mais je devais me faire à l'idée, ça n'en serait jamais autrement. Et puis je pouvais les comprendre, elles auraient tort de s'en priver. J'ai alors répondu à mon ami tout en lui emboîtant le pas : " Ça va aussi. Oh oui je suis tout ce qu'on peut de plus prête!" J'en faisais peut-être un peu trop non ? Il fallait que je me reprenne et tout de suite. J'ai alors fait de mon mieux pour ne pas paraître plus folle que ce que j'étais déjà.

Une fois dans la boîte de nuit, j'ai jeté un coup d'oeil alentour et j'ai pu remarquer que pas mal de monde était déjà présent. Un beau brun me fit un clin d'oeil, chose à laquelle je n'ai pas répondu, j'ai fait comme si je n'avais rien vu. Je n'ai jamais été très douée à ce genre de jeux là. Et puis il faut aussi dire que le type en question ne me plaisait pas plus que ça. Il était en compagnie d'une charmante jeune fille, qu'il collait pas mal et il se permettait de me faire un clin d'oeil. Peut-être que je me faisais des idées et que la fille à ses côtés n'était pas sa copine, mais toujours est-il qu'une entrée en matière conventionnelle m'est préférable. J'ai alors reporté mon attention sur Andrew et je lui ai souri tout en lui demandant ou plutôt en lui criant tellement la musique était forte : "Tu veux quelque chose à boire ?" J'aurais bien pris un coca ou un truc pétillant, on verrait pour l'alcool plus tard, bien que je ne sois pas tellement boissons alcoolisées...

Andrew tenait à payer sa tournée. Pourquoi pas, je paierai la mienne après. Mais hors de question qu'il paye toute la soirée. Alors une fois que j'eus terminé mon verre, il me proposa d'aller danser. A cela, je n'ai pu que répondre : « Je te suis ! » J'adorais danser. Enfin, danser est un bien grand mot c'est certain, mais toujours est-il que j'adorais me trémousser sur toute sorte de musique. Bien que j'ai certaines préférences, comme tout le monde. J'ai alors suivi le jeune blond sur la piste tout en essayant de suivre le rythme qu'imposait la musique. Il s'agissait d'un truc bien rythmé, ce qui ne posait pas de problème. Le problème se poserait justement lorsqu'un slow arriverait. Mais comme ce n'était pas le cas, je profitais du rythme pour me défouler. J'ai même dû crier pour me faire entendre : « Eh, tu te débrouilles pas trop mal ! » Un sourire vint se déposer sur mon visage tout en continuant de « danser ».